Après un long moment d’absence sur ce blog, laissé en jachère sur la mise en mots des écroulements, par Abdellatif Laabi, quoi de mieux que de se ressaisir grâce à l’espérance d’Andrée Chedid, dont les flambeaux font échos aux torches plantées.
Belle lecture
L’espérance
Andrée Chedid,
J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.
Une salve d’avenir. L’espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004